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Détails sur le produit
Relié: 304 pages
Editeur : Gallimard Jeunesse (29 janvier 2015)
Collection : HORS SERIE BD
Langue : Français
ISBN-10: 2070652440
ISBN-13: 978-2070652440
Dimensions du produit:
24 x 2,9 x 16,5 cm
Moyenne des commentaires client :
3.6 étoiles sur 5
7 commentaires client
Classement des meilleures ventes d'Amazon:
49.619 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
"Ici" est un roman graphique qui mêle le maintenant, l' autrefois et le demain d' une manière fluide et originale, qui permet tout type de lecture, chronologique, rapide ou attentive à partir d' un seul ici toujours le même et toujours différent.
Ici est un roman graphique de Richard McGuire. Enfin, roman, c’est beaucoup dire, puisqu’il n’y a pas d’histoire à proprement parler. C’est pour l’instant le seul ouvrage de son auteur, qui a surtout écrit des livres pour enfants et a composé de nombreux travaux de designer, notamment pour des jouets.Ici a reçu le Fauve d’Or de la meilleure BD du festival international de la bande dessinée d’Angoulême en 2015.Enfant, je me demandais ce que pouvait donner la superposition des tableaux représentant la même scène. Ou ce qu’engendrerait la superposition de tout ce que chacun avait fait dans tel endroit. Je me demandais aussi à quoi ressemblait la terre sans l’eau, d’où venaient tous ces pics et ces profondeurs. Je me posais des questions pour comprendre, appréhender un peu, tenter de faire la différence entre tout ce que me disait mes parents, qui ressemblaient fortement aux paroles de la chanson Fais pas ci fais pas ça de Jacques Dutronc, et la réalité, une fois grand.Here (Ici en VF) est au départ une bande dessinée de six pages publiée dans le magazine Raw en 1989. Elle représente un endroit fixe traversé par diverses fenêtres où d’autres événements se passent à une date ultérieure ou postérieure à la case principale. Richard McGuire décida en 2010 d’élargir cette forme inédite dans une œuvre de trois cent pages, Here, publié en 2014 et éditée en 2015 en France.Dans son extrapolation, Ici devient un objet unique, totalement hors norme dans son propos. Imaginez un plan fixe du même endroit en 1932 et en 2015, à l’ère paléozoïque ou en 30000 après JC. Décliné sur trois cent pages, la seule histoire qui y est relatée n’est donc pas celle d’un personnage ou d’un groupe de personnes, ni même d’un peuple : c’est celle d’un lieu. Ceux qui le traversent ne sont que des voyageurs, des gens de passage, et leur destin n’a pas besoin d’être raconté : il est celui de tout un chacun, rempli de joies et de peines, de tracas quotidiens, de dialogues répétés partout, dans toutes les langues, dans les mêmes situations.Toutes les planches sont donc doubles et représentent toujours le lieu qui nous est décrit, ou du moins, l’espace de ce plan fixe à travers les âges. Les premières planches décrivent l’année 1957, où le salon est un espace mauve, avec une fenêtre à gauche et une cheminée sur la droite, la pliure du livre servant de coin à la pièce : un mur à gauche, un autre mur à 90 degrés à droite. Le salon possède un canapé, deux fauteuils et un lit à barreau pour bébé. Il est vierge de tout personnage.Les planches suivantes se passent en 1942. Le mobilier a disparu, le papier peint n’est pas le même, seul un escabeau trône au milieu de la pièce. Toujours personne en vue. Nous arrivons ensuite en 2007, la pièce présente une teinte générale jaune, et un canapé-lit ouvert est accompagné d’un guéridon. Les rideaux ont changé selon la mode et les techniques de bricolage, le vent s’y engouffre, mais personne pour nous accueillir.Toutes ces planches semblent dessinées à l’ordinateur, comme pourrait le faire un décorateur d’intérieur pour monter un devis, ou pour créer des publicités pour un flyer d’une agence d’immobilier. Tout y est pastel et doux, les traits ne sont pas tous surlignés et souvent c’est le changement de couleur qui s’occupe de délimiter les zones, entre les murs, le plafond et le sol.Nous revenons alors en 1957, où une dame, dessinée selon les mêmes critères de la pièce, s’interroge sur ce qu’elle fait là . Dans les mêmes planches, mais en 1999, un chat traverse la pièce, en bas à droite. Sur les planches suivantes, le chat continue son chemin, alors que la pièce n’existe plus et que nous nous retrouvons en 1623 au cœur d’une forêt, puis en 1955, puis en 8000 avant JC.A partir de là , les époques et les ouvertures sur des fenêtres se multiplient. Comme votre ordinateur qui auraient de nombreuses fenêtres de tailles diverses ouvertes en même temps sur des dessins différents, les planches se découpent sans aucun sens chronologique, font des allers retours entre époques, présentent des familles qui se prennent en photo chaque année, tout en changeant l’univers autour.Au fur et à mesure que les périodes se diversifient, le traitement graphique change. Il s’attache à être crayonneux pour les personnes ayant vécu dans les années 40, ou avant, et les êtres vivants – végétaux ou animaux – sont soudainement dessinés au crayon gras, sans encrage apparent. De courtes histoires apparaissent sur plusieurs planches, ou bien ce sont des actions identiques à différentes époques qui apparaissent sur une seule double planche.A l’école, j’ai très souvent détesté l’Histoire, la matière. C’était comme les parents, péremptoire, sans âme. Seule l’histoire de l’art me semblait digne d’intérêt. Vue d’un artiste, l’histoire est soudainement plus logique, ancrée en son moment, vivante, comme un reportage ou un témoignage. Ce ne sont pas les noms ou les dates qui font l’histoire, mais tout le reste : les technologies qui avancent, les mœurs, les terres qui bougent et les transformations géographiques, la vie de tous les jours, la situation des gens normaux.Contrairement à ce que peuvent croire les sympathisants d’extrême droite, d’où qu’ils viennent, nous sommes tous pareils. Nous rions aux mêmes blagues, sommes tristes pour les mêmes raisons, irrités par les mêmes attitudes. Je l’ai récemment constaté dans Amsterdam pleine de Français, d’Italiens et d’Anglais et au spectacle de John Cleese (un des six Monty Pythons, le fameux marcheur du Ministry of Silly Walks), où une dizaine de nationalités devaient être présentes. Nous avons tous ri aux mêmes blagues, tous été ému par les mêmes larmes. Cleese lui-même, de son estrade, nous en a fait part.Au-delà de la langue, nous pouvons tous être ému par une peinture, un dessin qui lui est un langage universel, qui parle à tous les âges. Au musée Van Gogh, pas besoin de savoir peindre pour être fasciné par la beauté de ses tournesols, de ses fleurs d’ormeau ou de ses pièces inspirées par les maîtres japonais. Pas besoin de mots, tous observent une émotion brute captée par un artiste, loin de notre époque, mais proche de nos fibres humaines.Où que soit cet Ici (aux Etats-Unis pour sûr puisqu’on y voit des Indiens d’Amérique et une maison de type colonial sans doute sudiste), quel que soit son moment, nous nous confrontons aux mêmes peurs et problèmes. Dans une suite de planches, McGuire met en scène un couple dont la femme pose toujours la même question à son mari : as-tu bien ton portefeuille, tes clés, ta montre ? Plus loin, alors que le lieu est devenu un musée en l’an 2213, McGuire pense qu’un jour, nous n’aurons plus besoin d’argent, de clés ou de portefeuille, de ces artefacts communs des temps anciens.A la fin de l’album, notre dame perdue de 1957 se souvient de ce qu’elle était venue faire, car il faut bien boucler un temps forcément contraint, celui de la lecture. Pour autant, Ici est semblable à tous les lieux, traversé par les mêmes catastrophes naturelles – ou humaines – il est le témoin immuable d’une évolution foncièrement humaniste.Alors même sans histoire mais avec quelques petites saynètes disséminées tout au long de son roman, McGuire dépeint les sentiments vécus au cœur de son lieu commun (un salon au cœur d’une maison sans doute modeste) et efface, sans discours, toutes les vilenies.Retrouvez cet article et bien d'autres en version intégrale et en image sur le blog comics-bd-mangas Bruce Lit (brucetringale.com)
Ce livre pourra sans doute passer pour creux, pédant ou dénué de sens, peut être même laisser indifférent...mais à bien y regarder c'est une belle occasion qui nous est offerte (ici) de mesurer l'épaisseur du temps et de prendre conscience de l'impermanence des êtres, des choses et de la matière.Quand le temps tétéscope l'espace de grandes perspectives réflexionnelles s'ouvrent et bien à plaindre sont celles et ceux qui y restent insensibles.L'ouvrage aurait mérité un traitement graphique plus a la hauteur du propos mais ça, me direz-vous n'est qu'histoire de goût.
Comment écrire une histoire à partir d’une image fixe, celle d’un lieu quelconque, une simple pièce avec une fenêtre et une cheminée ? C’est le pari fou de Richard McGuire, qui parvient à nous surprendre au-delà de nos attentes dans cette formidable évocation de la fugacité des choses et des êtres.L’auteur, Richard McGuire n’est pas à proprement parler un auteur de BD, mais plutôt un artiste touche-à -tout dans des domaines allant du design aux livres pour enfants, en passant par la musique ou le cinéma d’animation.Avec « Ici », c’est un ballet époustouflant des habitants et des objets de ce lieu à travers les âges qui nous est proposé, nous renvoyant à notre propre insignifiance, et posant avec acuité la question de la mémoire, à l’échelle de l’individu ou de l’humanité entière. A travers les 300 pages de cet OVNI, passé, présent et futur se rejoignent et tapent la discute dans ce salon, personnage principal de cette histoire élaborée comme une symphonie ou une suite de collages dadaïstes. Les dialogues sont secondaires, se diluant tel un étrange bruit de fond dépourvu de logique, comme dans un rêve éveillé, mais font pourtant sens, interrogeant les clichés d’un passé lointain voire antédiluvien, d’un présent terre à terre ou d’un futur hypothétique. Par une superposition des temporalités, les images les plus inattendues virevoltent et s’entrechoquent, entre elles ou avec les textes, provoquant chez le lecteur un tournis métaphysique jubilatoire qui agit à la manière d’une drogue et fait qu’on ne peut plus lâcher l’objet. Parfois, on se surprend même, comme à la fête foraine, à s’esclaffer comme si l’on était à bord d’une machine à remonter le temps hors de contrôle, ou d’un bateau à bascule dont les freins auraient lâché.A l’évidence, Richard McGuire est davantage un graphiste qu’un dessinateur. Personnages, objets et autres éléments du décor sont représentés avec des styles disparates, dépersonnalisés, comme pour en souligner le caractère évanescent. A certains moments, on est plus dans le crayonné, à d’autres carrément dans l’impressionnisme. Parfois, les dessins ressemblent à des photos retravaillées aux contours à peine visibles. Mais l’ensemble reste cohérent et agréable visuellement, le choix des couleurs pastels apporte une touche apaisante à cette frénésie narrative. Très clairement, si l’ouvrage a un pied dans la BD, l’autre se situe dans la pure création artistique.« Ici » ne se lit pas. « Ici » se vit, telle une expérience sensorielle, et malgré l’immobilisme suggéré par le titre, nous emmène vraiment ailleurs, très très loin de notre ici rétréci. Avec cette production expérimentale, Gallimard a déniché rien de moins qu’un chef d’œuvre. A bon entendeur !
Un livre magnifique et vertigineux, qui "peint le passage". Oeuvre sur ce qu'est un lieu mais surtout sur le temps, qui adopte un point de vue inédit sur les hommes et leur vanité.
Ici n'est pas à proprement parler une "BD" mais un ouvrage d'art où des tranches de vie à différentes époques se répondent sans réelle finalité ni intrigue. Le graphisme est pour moi trop épuré et le fond trop peu travaillé pour vraiment captiver. On tourne les pages sans trouver de sens. Bref, je n'arrive pas à trouver un quelconque intérêt à ce ici.
Un travail formel et répétitif qui n'aboutit à aucune émotion. La bd comme fin en perd ses moyens et me laisse froid.
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